Il y a aussi le temps de pose max de 60/90 secondes selon le suivi du jour qui est assez frustrant en ciel profond. Je lorgne depuis un moment sur l'autoguidage, mais il y a beaucoup d'infos à prendre en compte, ça prend du temps.
J'ai opté pour une caméra d'autoguidage autonome car je ne veux pas amener de PC sur le terrain. Il s'agit d'une Synguider (premier modèle), qui semble suffisant pour commencer, et surtout abordable d'occasion.
Côté optique, le chercheur 9x50 semblait l'idéal, surtout en ce qui concerne le poids. Mais des avis sur internet concernant le Synguider m'ont clairement orienté vers une lunette 80/400, solution éprouvée.
Je suis tombé sur l'Oxyrian 80/400 d'occasion, et son gros avantage par rapport aux lunettes Skywatcher et Orion est le poids : inférieur à 1 kg ! Il ne faut pas oublier que la NEQ-5 est donnée pour supporter 7,5kg seulement en astrophoto, il faut essayer de grapiller. La contrepartie c'est le porte-oculaire tout plastique et pas forcément précis. En effet, j'ai du ajouter des cales dans le porte-oculaire pour réduire le jeu.
Montage classique, queue d'aronde en piggy-back sur le télescope et colliers de guidage, sans oublier une bague-allonge pour faire la mise au point sans redresseur/renvoi coudé. Le Synguider sera branché sur la prise 6V restante du boitier d'alimentation que j'ai confectionné. J'ai aussi ajouté un port ST4 sur la raquette des moteurs pour autoguider.
Jusqu'à maintenant, un seul contrepoids de 5kg suffisait à équilibrer mon installation. Mais avec la lunette en piggy-back, cela ne suffit plus ! J'ai donc ajouté le second contrepoids, mais ajouter 5kg sur la monture comme ça d'un coup c'est beaucoup trop ! Sur internet j'ai trouvé une astuce avec des haltères pour équilibrer correctement. Dans mon cas, un haltère de 2kg supplémentaire, fixé sur le contrepoids, suffit à équilibrer correctement, avec même un peu de marge pour une évolution future.
Il reste du chemin à faire... les réglages sur le terrain, la prise en main... mais ça avance :)
